Un vignoble au naturel en Provence calcaire !
A l’origine de mon domaine familial, on trouve le désir de créer des grands vins fins et complexes par l’équilibre des moûts.
Pour y parvenir, je me suis immédiatement remis en question dès mes débuts sur le domaine familial en 2010 et tourné vers l’agriculture biodynamique et biologique certifiée.
Observer, Analyser et nous Adapter par respect pour la Nature
Le premier sujet de recherche fut l’impact de la taille hivernale sur l’harmonie des flux de sève et la diminution des nécroses. Celles-ci sont à la source du dépérissement et des maladies du bois, ce qui favorise une mortalité précoce du vignoble.
En parallèle j’ai défini un programme de maîtrise des maladies en phase végétative par des infusions de plantes naturelles et application d’après le calendrier lunaire.
Parmi les plantes les plus efficaces, on retrouvera dans l’ensemble de l’agriculture l’Ortie (renforce les défenses immunitaires et la fertilité), la Prêle (anti-cryptogamique puissant et très efficace contre le mildiou), l’écorce de chêne (tanin favorisant le durcissement des feuilles), mais aussi l’Achillée-Millefeuille, le Pissenlit, la Consoude, le Lierre, l’Osier, etc.
Il n’y a aucune obligation pour un usage en agriculture biodynamique, mais une bonne maitrise de leurs usages permet de ne plus avoir à appliquer de cuivre et soufre pour notre climat méditerranéen sec et venteux.
C’est à cette époque là, en 2014 que l’objectif fut de passer le domaine en agriculture biodynamique.
Les contraintes climatiques m’ont poussé à travailler sur l’environnement des parcelles, le végétal et mes actions sur les parcelles.
Rapidement j’ai commencé à développer des bordures de parcelles végétalisées alors qu’en même temps j’effectuais une réflexion profonde sur les problématiques du sol. Là je me suis rendu compte que les problématiques théoriques connues n’étaient pas les bonnes, dues à notre climatologie.
Il a débouché de cela en 2016 l’arrêt définitif de toute intervention oratoire dans les sols et l’usage du tracteur, trop lourd et sans finesse des pratiques.
Et puisque j’en étais arrivé à ne plus toucher les sols pour leur redonner vie et fraîcheur, pourquoi ne pas planter des légumes ?
Immersion dans le projet du vignoble comestible.